Japon – Jour 2 – Appart’ et Akiba

Allez hop, à peine sorti de l’avion, il est déjà temps de se rassoir pour une bonne heure dans le train qui nous sépare de Tokyo. Mais Ô comble du bonheur, ils ont conçu les trains en laissant de la place pour mettre ses genoux, ke du boneur.

Incroyable ! De l’ESPACE entre mes genoux et le siège, du jamais vu !!

On loge en Airbnb près de la station Mejiro, et pour rejoindre l’appartement, notre hôte nous a concocté une sorte de course d’orientation, avec directions à suivre et photos de rues pour être sûrs qu’on suit la bonne route. C’est donc sans trop de soucis qu’on arrive à trouver notre demeure. Mais pour ouvrir la porte, il nous faut une clef, et pour trouver cette clef, on doit ouvrir un coffre à côté de la porte, et déverouiller une boîte mystère. Rien de tel qu’une petite chasse au trésor pour kiffer sa vie.

La Carte au Trésor, sans Sylvain Augier

Hop, on rentre dans l’appart qu’on occupera pendant ces 10 jours. Il fait entre 30 et 40 m², est bien placé, et est parfaitement équipé, à 760€ à deux, on fait une bonne affaire. Et le petit plus non négligeable, c’est que LA HOUSSE DE COUETTE EST LA MÊME QUE CHEZ MOI (ET QUE CHEZ JEREMSTAR) !!! J’ai beau être à l’autre bout du monde, je retrouve mes marques.

Vrais reconnaissent vrais (bon ok c’est juste une housse ikéa)

En attendant que notre hôte arrive pour nous expliquer deux ou trois trucs, on décide de faire un petit tour dans le quartier, histoire de nous repérer un peu. Le problème, c’est que l’un comme l’autre, on a de très gros problèmes d’orientation, et on ne se fait jamais confiance mutuellement. Donc là, au bout de 30 minutes de marche, quand on s’est dit qu’il était temps de revenir, on n’était pas d’accord sur la route à suivre, et v’la t’y pas qu’il me rappelle la fois où nous nous sommes perdus dans les rues de Dublin par ma faute. C’était y’a PLUS DE 10 PIGES MEC, GET OVER IT. Il finit par abdiquer et me suivre, et comme prévu, on retombe à l’appart’ sans encombres. Quel BG je fais.

On rencontre notre hôte qui nous fait le ptit tour du propriétaire et nous dit que si on croise des voisins qui nous demandent qui on est, il suffit de dire qu’on est ses amis, parce qu’ils sont pas trop pour le fait qu’il fasse du Air Bnb. Je pense que sa technique est INFAILLIBLE, quand ses voisins voient des occidentaux différents chaque semaine dans son appart’, ils doivent certainement juste se dire qu’il est très sociable et a beaucoup d’amis !

Une fois qu’il est parti j’en profite pour enfin tester les fameuses toilettes à la japonaise. On sait bien qu’ils font des rituels de ouf pour le thé et pour le popo, et qu’ils ont des chiottes venues direct de la NASA pour que leurs fessiers soient bien traités. Donc le premier truc c’est que le siège est chauffé, comme ça t’as cette sensation bien désagréable de passer juste après quelqu’un, FUN ! Et ensuite quand t’es assis, t’as 2 boutons à ta droite. Alors hop, je teste le premier, je me fais pisser à la raie façon Odile, et au bout de 30 secondes à me faire humidifier le derrière, je comprends que le second veut dire « STOP ». Ok c’est noté. Ouais bon, finalement, rien ne remplacera jamais un bon arbre, quoi. #Nature #Outdoors #Earth #TreeHugger

Il est 17h à Tokyo, et on en profite donc pour aller faire un petit tour à Akiba histoire d’être suffisamment claqués pour s’endormir ce soir, malgré les 8h de décalage. Akiba, c’est le « quartier électronique », comme indiqué sur les panneaux. Plein de boutiques de jeux vidéo, de salles d’arcade, de machines à sous genre pachinko, et de boutiques un peu plus « inclassables » où on peut trouver, pêle-même : des katanas, des martinets, des perceuses, des couteaux…… des stickers de drapeau nazi ? Allez, pourquoi pas.

« YOLO »

On va manger un bout à « Go ! Go ! Curry ! » une chaîne où on peut manger du riz accompagné de porc ou de poulet. Je demande du porc, mais on me sert du poulet, j’pense que ça plus le coup du chocolat fondu d’hier, y’a clairement un complot pour me faire avaler des trucs que je ne désire pas. Bon, comme je ne sais pas me plaindre en japonais, je dis rien et gobe mon poulaga sans rien dire. C’était quand même bien bon.

On continue ensuite de faire un ptit tour dans le quartier et on s’arrête dans la salle d’arcade de Sega (sur 6 étages !) pour claquer un peu notre thune. Virtua Fighter, Street Fightier, FF Dissidia et plein de jeux chelous, y’a de quoi faire. Si fumer est strictement interdit dans les rues, dans les restos et salles d’arcade c’est autorisé donc ça shlinguasse un peu, et je pense que c’est parce que j’étais incommodé par l’odeur que j’ai perdu à Street Fighter 2 face à Benji. Dans un lieu plus sain, plus apte à me concentrer, j’aurais évidemment gagné.

Comme le petit bout d’chou est claqué, on rentre sur les coups de 21h, où on se pose et papote. Je commence la rédaction de cette journée, et Benji me confesse :

« Franchement c’est moche Benji, je déteste qu’on m’appelle comme ça »

« Hein ? Mais ça fait depuis qu’on se connaît que je t’appelle comme ça ! »

Quelques minutes après ce malaise, il s’endort. Et il ronfle sacrément. Pour nous il est censé être 15h22 là, 23h22 au Japon. J’sais pas comment il fait, mais bon, je crois que je vais devoir essayer également.

Alors que je fais la mise en page de cet article, il se tourne vers moi et me dit « bon allez, cette fois je me couche. »

Mec, ça fait une demie-heure que tu ronfles ! Je sens que je vais passer une chouette nuit, limite à en regretter le coffre de ma Ford.

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